Je ne sais pas vous, mais moi, j’adore le pain. Si il est goûteux comme un gâteau, je suis capable de faire un sacré détour.
« Le Pain Levain », à Azillanet, il est bon, même très bon mais en plus la rencontre avec le boulanger est aussi un joli moment. Il n’est pas sûr que vous ayez la chance de le croiser, alors je vais tenter de faire son portrait très rapidement, pas facile…
En route pour le nouveau fournil “Le Pain Levain”..
Pas du tout destiné à faire du pain, Stéphane Marroul fait des rencontres dans sa jeune vie, qui l’amènent à réfléchir sur notre façon de consommer , de nous nourrir….
Après une licence en géologie, une attirance pour le monde agricole, et la rencontre avec le célèbre boulanger agriculteur Jean-François Berthellot, il décide de passer son CAP en boulangerie, à 35 ans…
Il vit quelques temps avec son épouse Nathalie à Montpellier, puis ils décident d’aller vivre ailleurs, plutôt côté campagne vers l’Aude pour se rapprocher des grand-parents. Lors de ses recherches d’une boulangerie rurale, il apprend qu’il y a à Azillanet un vieux four à pain dans une maison de village. Il fait affaire avec les propriétaires en sachant que cela ne sera déjà que pour un temps . Son idée : fabriquer dans le fournil et vendre sur les marchés avoisinants, choix de vie et d’envie.
Son pain est tellement bon…. Voyez plutôt, il utilise les farines bio certifiées produites au moulin Pomayrol . Il aimerait devenir fermier boulanger et ainsi produire sa matière première et la moudre avant de la transformer en pains remarquables. Prochain défi !
En 2013, il faut trouver une solution, les propriétaires de la maison qui hébergent le four vendent et donc adieu joli four à pain!
Pas question pour le village de laisser partir un si bon boulanger. Depuis le début de l’année Stéphane est hébergé dans un vrai fournil financé en partie par des fonds européens à l’initiative de la commune et pas que… Il fabrique tous les deux jours et vend sa production tous les après-midi sur place.
Un conseil, n’attendez pas le dernier moment car son succès est tel qu’il n’est pas rare de ne plus trouver de pain. Il fabrique une dizaine de variétés de pain au levain et puis aussi le kamut, le campagne, le complet, aux noix, à l’épeautre … Vous allez l’adorer !
Il forme de nouveaux boulangers de passage et, grâce à une nouvelle organisation, prête son fournil à David, et bientôt à Romaric qui iront vendre leur production sous d’autres filières, marchés, magasins bio, AMAP…
J’aimerais dire à bientôt, voilà un beau souvenir gourmand !
JOSY
Je note l’adresse, quitte à faire un détour quand je passerai dans le coin!
Mathilde
tu ne seras pas déçue ! c’est super bon !