Il est rare que je rate ce rendez-vous, même sous la pluie, le vent et même une fois sous la neige… Je vous assure … Tous les samedis matin , le panier au bras, je pars à la recherche de bons et vrais producteurs. Certes en principe je sais ce que je veux , mais des fois je reviens avec des “petits plaisirs” supplémentaires .
Je crois que je connais tous les étals , aujourd’hui je vais plutôt mettre l’accent sur mes chouchous.
Monsieur Pourtier de Saint Jean de Fos, on ne peut pas le rater, il occupe une des meilleures places . Ce producteur nous régale toute l’année de ses fruits et légumes uniquement de saison, pas de surprise avec lui, tout est local ! Il produit même à la fin de l’année, notre raisin de Noël, le servent. Je vous en reparlerai une prochaine fois, son histoire, sa rareté en font un produit d’exception.
Depuis, quelques temps il y a Sandra et Julien Michelot, producteurs de coquillages… La particularité, c’est que Julien pêche ses moules, ses huîtres au large. Du coup, il propose une catégorie d’huîtres hors normes , plutôt généreuses qu’il réserve uniquement aux amateurs.
J’aime aussi beaucoup l’étal de la Ferme des 3 Chemins, de Marie Milles. On y trouve des volailles de très bonne qualité, j’ai un faible pour les œufs ! Souvent ses poules nous réservent une drôle de surprise , les jaunes sont doubles. Une curiosité plutôt amusante.
Jacques Bara, le producteur de fromageons de chèvre du hameau de Laroque sur le rebord du Larzac méridional nous régale depuis des années à chaque saison . Avec un peu de chance vous y trouverez de la tomme affinée très goûteuse. Elle a un tel succès qu’elle se fait rare !
Pour rester local, il y aussi Frédéric Albe le producteur d’olives, d’huile d’olive et dérivés de Saint Jean de Fos qui nous étonne par la justesse de ses produits. Chez lui, tout est fait à la maison, pas de mauvaises surprises ou de préparations trop sophistiquées qui souvent font de l’ombre aux vraies recettes du coin. Ma préférence va aux olives cassées que j’utilise surtout dans ma recette de lapin à languedocienne. Mais je craque aussi pour ses lucques ou picholines , croquantes à souhait.
Et pour finir pour un côté plutôt exotique, je vous propose l’étal de spécialités italiennes, Baldassare. Chaque semaine pâtes fraîches, tagliatelles, assortiment de raviolis ravivent nos papilles de nos souvenirs italiens ! Et puis de temps en temps , on se laisse aller à quelques tranches de Porchetta d’Arricia du Latium. C’est un cochon farci d’un mélange d’herbes, d’épices. La peau doit être dorée croustillante. C’est un plat qui se mange plutôt froid, essayez vous m’en direz des nouvelles !
La liste des chouchous s’arrête là aujourd’hui, j’en garde un peu pour la prochaine fois .
Et puis , si vous voulez retrouver toutes les adresses de nos marchés, je vous conseille le guide des marchés de l’Hérault, édité par Hérault Tourisme et concocté par mon amie gourmette, Martine.
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