Lorsque je suis revenue en Languedoc, il y a quelques années maintenant, gourmande comme je suis, je suis partie à la recherche de bonnes adresses. Lorsque j’aime, je reste fidèle et aujourd’hui, il est vraiment temps que je vous présente la charcuterie Laussel, une de mes adresses préférées !
Boutique Laussel © M BAVOILLOT
Mes pas m’ont amené d’abord sur les marchés qui en Languedoc sont nombreux . Celui de Clermont l’Hérault est un des plus importants et si mes souvenirs sont bons, j’ai commencé par déguster les jolis produits de la famille Laussel sur ce dernier…., à moins que cela soit plutôt celui de Gignac ou de Saint André de Sangonis. Il y avait Hélène et Claude, de vrais commerçants , à qui nous demandions des conseils . J’avais besoin de faire connaissance !
Avant de vous raconter les jolis produits, un peu d’histoire.
Dans la famille Laussel, c’est le grand-père Léon, d’abord maquignon, puis boucher qui s’installe à Nébian. Le fils Claude , tout naturellement prend la suite et accompagné d’Hélène son épouse, s’oriente de plus en plus vers la charcuterie. Le laboratoire reste au village un temps, la boutique aussi et ils développent avec succès la vente sur les nombreux marchés du coin. Quelle belle réussite !
Philippe Laussel © M BAVOILLOT
Philippe, le fils cuisinier viendra plus tard avec Magali , sa ravissante épouse, reprendre le flambeau et donnera une belle notoriété à cette entreprise familiale aujourd’hui incontournable.
Ils sont installés depuis 2000, à Clermont-l’Hérault au cœur des Tannes Basses et ont créé en 2010 un magasin au Caylar aux portes du célèbre Larzac.
Revenons vite à la gourmandise !
Salade de museau © M BAVOILLOT
J’ai très vite aimé la spécialité de la maison, la salade de museau… Et, j’ai très souvent pris l’habitude de revenir du marché avec une barquette bien remplie. Pourquoi celle-ci ? Pour avoir testé toutes le salades de museau des alentours…. celle-ci est délicate, elle est finement coupée avec un assaisonnement un peu particulier, dont je n’ai pas encore élucidé le secret. D’ailleurs, cela me donne une idée…
Il y a trop longtemps…, je vais y retourner, allez juste une petite barquette …
Eh oui, je dois faire attention à toutes ces tentations que j’adore et qui m’appellent dès que je passe le pas de la porte d’une charcuterie… C’était une parenthèse…
Quelques merveilles © M BAVOILLOT
J’aime aussi le galabard*. Pour ceux qui ne connaissent pas , le galabard est une sorte de boudin sans forme, plutôt joufflu, plus ou moins noir/brun, fabriqué avec du sang bien sûr mais aussi de la viande et couenne de tête de porc et surtout bien épicé… Il se mange chaud comme le classique, mais je le préfère froid en été avec une salade pour le déjeuner.
* son orthographe diffère tout le temps, avec ou sans t/d à la fin…
Les pâtés © M BAVOILLOT
Ensuite, il y a quelques pâtés et terrines maison bien faits, pas trop salés , pour moi l’essentiel pour avoir le vrai goût de la préparation. Les galantines sont fines , élégantes, je les apprécie beaucoup. Les pieds de porc en gelée ou panés font le bonheur de certains.
Des fois, une oreille de cochon cuite au bouillon rejoint la salade de lentilles ou la soupe de campagne.
Du cochon, encore du cochon, mais oui … J’ai oublié de préciser , les cochons arrivent de Saint-Affrique, de chez nos voisins, voire cousins… aveyronnais ! La qualité de la matière première est essentielle et là nous sommes gâtés . Mais pas que…
L’attention et le respect donnés à l’équilibre de l’assaisonnement et à la conservation me réconfortent. Ici, plus de 90% des produits n’ont plus de conservateurs chimiques ! A bientôt le jambon blanc, blanc ou plutôt rose pâle !
Andouillette © M BAVOILLOT
Côté saucisse, tout est là pour la grillade du dimanche ou pas. Toujours nature , mais souvent au roquefort, aux épices… Sans oublier la merguez et toutes les spécialités à griller ou à cuisiner. A la période de Noël , j’y retrouve la collection de boudin blanc nature, à la truffe, à la morille… et la farce qui va rejoindre mes farces fines ….
Et puis, l’andouillette, le jambon, les saucissons , la saucisse sèche, à cuire, les rôtis, côtelettes, œufs en gelée, les joues, le lard , les vols au vent…
Il ne vous reste plus qu’une chose à faire… Prendre votre cabas, faire une visite dans une des boutiques ou aller à la rencontre de l’équipe Laussel sur les marchés de Clermont-l’Hérault, Gignac, Pézenas, Saint André de Sangonis…
Vous allez vous régaler ! Vous y reviendrez, j’en suis sûre !
Si vous n’avez pas le temps de cuisiner, la maison Laussel propose un large choix de plats traiteur, souvent d’ailleurs des spécialités locales, comme par exemple le ragoût des escoubilles…, les encornets farcis… On en reparle !
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